Activité physique : du bien pour votre corps et mental

 

J’entame ma quatrième année de natation avec en plus du fitness. Deux heures de sport par jour de lundi à vendredi.

Cela demande une bonne réorganisation de sa vie personnelle et professionnelle. Comme le temps est limité, il faut forcément l’optimiser et en faire un bon usage.

Les effets sur le corps et l’esprit se dessinent déjà : meilleure forme et tenue grâce aux muscles travaillés, une énergie plus grande, un esprit plus vif, un sommeil plus profond grâce à une fatigue  plus saine, une perte de poids progressive sans régime, etc.

Plus d’effets positifs que négatifs (oui le sport peut être dangereux, cela fera l’objet d’un autre article) !

Mais il est prouvé scientifiquement que l’activité physique et sa variété influencent notre cerveau et la qualité de nos cellules  du corps.

Je suis en train de lire la Physiologie et biologie du sport de Jean-Paul Doutreloux. Le livre est intéressant, un peu théorique en biologie du sport mais il y a un passage qui m’a interpellée.

 

 

Et voici l’ extrait :

La maturation du système nerveux

Le nombre maximal de cellules nerveuses étant atteint à la naissance, il ne cesse de décroître tout au long de notre vie. Pourtant, les capacités de notre cerveau se développent tout au long de la vie, du moins si nous le maintenons actif : nous apprenons, nous mémorisons, nous nous forgeons des souvenirs, nous raffinons nos mouvements, etc.

En fait, si le nombre de neurones se réduit tout au long de la vie, les connexions entre les neurones se créent et se défont, selon que le réseau de neurones est utilisé ou non.

A cause de la mortalité neuronale naturelle, aucune cellule nerveuse n’est indispensable au fonctionnement global du cerveau. 

Ce qui fait la force de notre cerveau, c’est sa capacité à se réorganiser continuellement au gré des expériences que nous faisons à chaque instant.

Chaque fois que des neurones sont stimulés au même instant, ils s’envoient mutuellement des signaux qui permettent d’augmenter le nombre de points de contact entre eux, les synapses.

Plus il y a de synapses entre deux neurones, plus ils sont fonctionnels.

Des réseaux de neurones se forment lorsque des dizaines, des centaines, voire des millions, de neurones sont interconnectés. Il suffit que quelques neurones seulement soient stimulés, et c’est l’ensemble du réseau qui est activé en quelques millièmes de secondes.

Le processus de maturation du cerveau repose également sur le nombre de stimulations, leur fréquence et leur durée. Plus le nombre, la durée et la fréquence sont élevés, plus le réseau se renforce en créant de nouvelles synapses. A contrario si le réseau est moins activé, le nombre de synapses se réduit. Ainsi, le processus de maturation est à la fois évolutif (augmentation de synapses) et involutif (diminution de synapses) en fonction de l’expérience quotidienne des personnes.

Bien sûr, le processus de maturation est dépendant de facteurs génétiques, mais aussi du régime alimentaire et de l’état émotionnel qui améliore ou limite la capacité du cerveau à se réorganiser, voire induit une destruction des neurones dans le cas de malnutrition ou de stress émotionnel chronique.

L’expérience vécue renforce ou inhibe les liens physiologiques entre deux neurones en augmentant ou réduisant le nombre de synapses si elles sont ou non activées. Les liens entre les neurones évoluent donc en fonction des expériences vécues par les individus.

C’est le phénomène que l’on nomme la plasticité du cerveau, c’est-à-dire la réorganisation continue des réseaux de neurones et leurs interconnexions.

 

En résumé, l’activité physique et la variété des programmes entretiennent la bonne santé de notre cerveau, de notre esprit et mental.

L’apprentissage quelque qu’il soit est bon pour nous. C’est un moyen de lutter contre le déclin cognitif et le vieillissement.

La variété empêche l’ennui. Cela donne un goût supplémentaire à la vie. Tomber dans la routine est un des pièges de la vie si on n’y prête pas attention.

Et à travers les activités, des liens sociaux se créent augmentant le taux d’ocytocine chez les individus en plus du relâchement des autres hormones telles que l’adrénaline ou endorphines. Les effets anti anxiolytiques sont remarquables. Inutile de se tuer au sport pour en ressentir les bienfaits. Pourtant, on en devient rapidement accro.

Notre comportement social et stabilité émotionnelle ne peuvent donc que s’améliorer si les équilibres sont respectés entre repos et activité, nutrition et dépense énergétique, plaisir et dépassement de soi, etc.

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Posted in Les carnets de Tatie Isa
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