Comment gérer sa maladie au travail ?

 

Pour continuer mon histoire et fermer ma parenthèse sur ma santé, j’ai récemment effectué une analyse sanguine que je vous recommande de faire annuellement tout comme un bilan de santé.

J’ai un fort déficit en fer et suis donc anémiée. 

Est ce que cela suffit pour qualifier cela de maladie chronique ? Certes, ce n’est pas trop grave mais c’est persistant dans le temps.  L’anémie a pourtant des conséquences sur la santé et le comportement de l’individu.

Voici pourquoi ces derniers mois, j”étais fatiguée mais sans vraiment me rendre compte puisque je suis hyperactive de nature. Comme on le dit communément, on arrive au bout du rouleau.

Point positif, je tire quelques observations sur ce chapitre terne de la santé, chapitre que j’espère sera définitivement clos.

 Quelles sont les leçons à tirer de cette expérience ?

  • On n’arrête pas de le dire : la santé, c’est primordial ! Hors le quotidien et le rythme au travail nous font oublier cela.
  • La maladie fait voir la vie différemment, révèle la fragilité de l’existence.
  • Un adage bien banal mais pourtant si vrai : mieux vaut prévenir que guérir !
  • Que guérir prend du temps et ce ne sont pas que  les médicaments qui sont la panacée.
  • Que l’hygiène de vie est capitale pour entretenir sa santé et son bonheur au quotidien.
  • Que souvent les gens ont peur de faire des bilans de santé et préfèrent faire l’autruche malheureusement.

 

  • Que nous avons de la chance d’avoir en occident une médecine accessible et abordable.
  • Que cette médecine cartésienne soigne cependant trop par les médicaments et pas assez avec des médecines plus douces et naturelles.
  • Que le lobby pharmaceutique empoisonne la médecine de part leur poursuite de richesse et de logique économique.
  • Qu’il y a de moins en moins de médecins. N’avez vous pas remarqué les longues attentes pour obtenir une consultation ?
  • Que les médecins nous consultent, par conséquent, trop rapidement car ils sont surchargés de travail. Par déduction, les médecins doivent parfois se tromper et passer à côté d’un bon diagnostic.
  • Que plusieurs avis médicaux sont donc parfois nécessaires. Qu’il ne faut pas forcément faire confiance à un seul médecin. La preuve est que pour moi même, c’est la visite chez le troisième médecin qui m’obligea à effectuer une prise de sang.
  • Que les gens s’appauvrissent et délaissent malheureusement leur santé aussi pour des raisons financières.

     

    Ces derniers mois ont été difficiles car j’ai continué à travailler. En étant malade, j’observais le comportement de chacun. Intéressant de voir le niveau de compassion chez chacun. Enrichissant d’examiner la réaction d’autrui.

    Je vais résumer en une phrase ce que j’ai ressenti : Le monde productif actuel ne veut pas de gens malades et faibles.
    C’est une vérité de la Palice.

    Hors une maladie chronique s’installe sur une longue durée. Il faut certes parfois s’arrêter de travail mais qu’ on essaye de combiner les deux (et c’est possible), cela devient difficile. Et les gens ne comprennent pas cela. C ‘est triste mais le capitalisme a rendu les gens égoïstes et stupides. Le travail a bien aliéné les personnes qui ne se rendent même pas compte.

     

    Alors vous me direz ? Mais comment avez vous gérer votre maladie au travail ? 

     

    En communiquant beaucoup, en ralentissant mon rythme de travail et en essayant de me reposer au maximum. 

    J’ai essayé de me ressourcer au quotidien. 

    Quand on est malade et faible, on devient vulnérable. Il faut donc se protéger. C’est comme l’instinct de survie de votre corps. Les organes vitaux doivent être préservés à tout prix. On doit se protéger des attaques de l’adversaire et de nous-même car nos émotions sont aux maximum. Et on se sent donc à fleur de peau.

    Il est aussi possible d’améliorer son hygiène au travail : gérer son stress et son activité, gérer les pressions réelles et imaginaires, gérer sa relation avec autrui, privilégier la qualité au lieu du rendement, organiser ses priorités et ses urgences,privilégier  les apparences que la réalité,etc.

     Quand on ne va pas bien, il faut le dire. Certains ont peur de le dire par crainte de  perdre leur  job ou leur aura au travail. Il faut être courageux pour dire que nous n’allons pas bien.  Nous vivons dans un monde de performance et d’apparences.

    Cela requiert aussi un entourage compréhensif pour vous apprécier en dépit de ces moments bas. Tous les environnements de travail ne tolèrent cependant pas votre manque de rendement. Un employé devient alors un coût et pas un actif à valoriser.

    Et si au quotidien, vous n’avez pas le retour escompté, cette compassion si attendue humainement, alors faites le dos rond pour le moment, le temps que votre santé revienne. Et n’oubliez pas,  les cons sont nombreux. Ne vous sous-estimez pas. Restez fort mentalement le temps que vous guérissez.

    Certes, cela vous blesse qu’on voit que les gens sont indifférents ou se moquent de vous. Mais ne vous focalisez pas sur ces personnes insensibles. Vous savez alors que vous ne pourrez pas compter sur eux.

    Si votre patron vous rend la vie insupportable alors pensez à changer de travail. Ou à changer d’activité.  C’est pour cela que je vous recommande de pas dépendre seulement de votre travail car cela vous rend vulnérable. Vous devez avoir des revenus passifs.  La liberté a un prix. Cela doit rendre votre existence flexible et plus heureuse !

    Rapprochez vous des personnes qui puissent vous réconforter sincèrement. C’est dans le besoin que nous retrouvons les vrais amis et les proches les plus sincères. Pour les autres, utilisez-les comme ils vous utilisent sans états d’âme.

    J’espère qu’en lisant ces lignes, cela vous poussera à prendre mieux soin de votre santé et celle de vos proches. Pour ma part, je voudrais tellement que la mienne soit suffisamment bonne pour que je puisse continuer encore à écrire et partager cela avec mes lecteurs.

    La réalité est parfois difficile à gérer. Mais c’est ainsi. Il faut faire preuve de résilience pour continuer.

    Etre malade vous rend fragile mais cela doit vous aider à ouvrir les yeux et à prendre conscience de qui est réellement important.

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