Dans cet article, je vais partager avec vous des extraits intéressant tirés de la presse quotidienne qui nous invite à réfléchir sur notre niveau de richesse, comment l’accroître, comment la sauvegarder pour somme toute préserver notre indépendance financière, une des clefs de la réussite et du bonheur.
A partir de quel salaire est-on riche ? La réponse des Français
Cliquez ici pour lire l’intéressant article des Echos. Elle répond à plusieurs problématiques selon les couches sociales avec une perspective dans le temps.
Je reste pessimiste sur les perspectives économiques à venir. La société s’appauvrit économiquement mais elle s’oriente peut-être vers un autre mode de développement plus soucieux de l’environnement ou du bien-être. Une décroissance économique finalement salutaire pour le devenir de l’humanité ?
Pour les Français, le niveau de richesse perçu se situe à 5.000 euros par mois et 500.000 euros de patrimoine. Un niveau qui a baissé ces quatre dernières années et qui traduit un sentiment de déclin explique Gaël Sliman, le président d’Odoxa.
D’autres critères viennent altérer cette perception ou réalité de richesse. Ponction réelle, création de richesse patrimoniale, illusions capitalistes, confort matériel, sécurité ?
On doit suivre aussi l’impact de la fiscalité et de l’inflation ( ou plutôt déflation ? ). Quand vous voyagez ou résidez à l’étranger, la devise influence également votre pouvoir d’achat.
C’était une impression. A la lecture du sondage réalisé par Odoxa pour « Les Echos », Radio Classique et FTI Consulting, c’est désormais une certitude : la crise a profondément modifié le regard des Français sur la richesse et la perception qu’ils ont de leur situation financière.
Les résultats de cette enquête exclusive sont très éclairants. Les sondés ont tout d’abord nettement revu à la baisse les seuils au-dessus desquels « on peut considérer qu’une personne est riche ». En 2011, les niveaux médians de revenus et de patrimoine se situaient respectivement à 6.000 euros et 1 million d’euros. Ils ne sont plus aujourd’hui que de 5.000 euros et 500.000 euros ! Soit peu ou prou leur étiage de 2006.
La crise financière a tout changé, tout bouleversé. Salaires et pouvoir d’achat, modes de consommation, impôts, épargne, nouvelles fortunes, évasion fiscale, rapport à l’argent : « Les Echos » détaillent dans un dossier spécial les conséquences d’une rupture historique.
CLIQUEZ ICI pour lire notre dossier spécial L’argent des Français
Un sévère repli qui s’explique en partie par la décrue du marché immobilier ces dernières années. Elle a « contribué à ancrer l’idée que les arbres ne poussent pas jusqu’au ciel », explique Gaël Sliman, président d’Odoxa. Mais la crise, avec la stagnation du pouvoir d’achat et l’envolée du chômage, est aussi passée par là.
Sentiment de déclassement et de défiance
La barre des 5.000 euros peut paraître relativement faible. Mais elle correspond à la réalité statistique : seuls 5 % des Français gagnent plus de 4.300 euros net par mois. Le seuil de la « richesse » varie en fait selon les revenus des personnes sondées : pour le Français, « le riche est celui qui gagne en gros deux à trois fois plus que lui », pointe Gaël Sliman.
VIDEO L’analyse de Gaël Sliman, président d’Odoxa
Plus symptomatique encore des effets de la crise sur le moral des ménages, mais aussi des difficultés dans lesquelles se débattent nombre de familles, plus d’un Français sur deux (54 %) pense désormais que sa « situation sociale » est « moins bonne » que celle de ses parents au même âge, selon l’enquête Odoxa.
En 2002, dans un sondage BVA pour « Enjeux-Les Echos », ce ratio n’était que de 17 % ! Ce violent décrochage est, pour Gaël Sliman, « un nouveau signe du sentiment de déclassement et de défiance dans l’avenir de nos concitoyens ». Il est sans surprise inversement proportionnel au niveau de revenus.
Relation compliquée à l’argent
Ce qui n’a pas changé, en revanche, depuis la crise, c’est la relation toujours compliquée des Français à l’argent. « Nos concitoyens portent un regard paradoxal sinon schizophrénique sur la richesse », souligne Gaël Sliman : près de huit sondés sur dix (78 %) pensent qu’ « être riche est mal perçu » tout en étant trois sur quatre (72 %) à juger que « c’est une bonne chose de vouloir » le devenir.
Autre contradiction : les trois-quarts des personnes interrogées (75 %) pensent que le niveau de la fiscalité est un « facteur déterminant » de départ des Français pour l’étranger, mais les deux-tiers (64 %) se disent dans le même temps opposés à la suppression de l’ISF, un impôt qui contribue particulièrement à ce mouvement !
L’argent des Français : ce que la crise a changé
DOSSIER – La crise financière a tout changé, tout bouleversé. Salaires et pouvoir d’achat, modes de consommation, impôts, épargne, nouvelles fortunes, évasion fiscale, rapport à l’argent : «Les Echos» détaillent dans ce dossier les conséquences d’une rupture historique.
Replacez-vous en 2007. Auriez-vous sérieusement pu imaginer que, huit ans plus tard, le secret bancaire suisse serait tombé, des Etats se feraient payer pour emprunter, la richesse par habitant n’aurait pas progressé d’un iota en France ou l’absence d’inflation serait devenue le cauchemar des gouvernants ? Qui aurait cru qu’un ministre des Finances lancerait la « mode » du ras-le-bol fiscal, que le covoiturage ou l’échange d’appartements seraient tendance et que Thomas Piketty deviendrait une star planétaire pour un essai de 1.000 pages sur les inégalités ?
Une crise financière hors normes est passée par là et elle a tout changé, tout bouleversé. Salaires et pouvoir d’achat, modes de consommation, impôts, épargne, nouvelles fortunes, évasion fiscale, rapport à l’argent : « Les Echos » détaillent dans ce dossier, en plusieurs épisodes, les conséquences d’une rupture historique.
Episode 1 – Tout a changé
Apparemment, tout va bien. Les Français ont de plus en plus d’argent. L’an dernier, ils se sont partagés 1.342 milliards d’euros de salaires, prestations sociales, pensions de retraites et autres bénéfices d’entreprises individuelles, après impôts. Pratiquement 10 % de plus qu’en 2007, dernière année avant la crise financière ! Mais derrière cette apparence, la réalité est moins souriante…
A VOIR L’analyse vidéo de Jean-Marc Vittori, éditorialiste aux « Echos »
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EXCLUSIF – Un sondage Odoxa-FTI Consulting pour « Les Echos » révèle que la crise a profondément modifié le regard des Français sur la richesse et la perception qu’ils ont de leur situation financière. A partir de quel salaire, de quel patrimoine est-on riche ? Découvrez la réponse des Français.
A VOIR L’analyse vidéo de Gaël Sliman, président d’Odoxa
A VOIR L’éditorial de Laurent Guez, directeur délégué d’« Enjeux-Les Echos »
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La fracture du ras-le bol fiscal, la vague de la Pikketymania, la fin inattendue du secret bancaire… mais aussi l’essor de l’économie du partage… 10 changements majeurs ont marqué les Français depuis la crise.
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Interrogé par « Les Echos » sur le rapport des Français à l’argent, le philosophe Roger-Pol Droit souligne que « les héros français sont forcément artistes, écrivains, inventeurs, pas entrepreneurs ! ». « Une singularité française est d’accepter la richesse patrimoniale, héritée, et d’être réticent envers la richesse acquise », estime-t-il.
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C’est toute l’ambiguïté des statistiques. Sur le papier, le pouvoir d’achat des Français n’a pas baissé depuis la crise. Depuis 2007, il a augmenté d’un maigre 1 % environ. Seulement voilà, comme l’explique un expert, « quand on leur dit que le pouvoir d’achat s’est maintenu, les gens n’y croient pas ». Et ils ont quelques raisons de ne pas y croire…
Episode 2 – Les dépenses
Face à la faible hausse de leur pouvoir d’achat, les ménages ont dû faire des arbitrages entre les dépenses. Celles qui sont incompressibles ou qu’il est difficile de couper rapidement, comme le logement, l’électricité ou encore l’eau, ont résisté à la crise. Les autres, telles que l’habillement ou les loisirs, ont fait les frais de cette période de disette. Mais les Français ont aussi bénéficié de l’apport des nouvelles technologies et de l’essor de l’économie du partage.
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Avant la crise, un Parisien devait travailler 21 minutes pour acheter un Big Mac, le sandwich phare de McDonald’s, emblématique de la mondialisation tout comme le Coca-Cola, l’iPhone ou encore l’étagère Billy d’Ikea. Et maintenant ?
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Vacances, transport, produits high-tech ou objets du quotidien, plus rien ne semble résister à la force d’Internet et de l’économie un peu vite qualifiée du partage. Airbnb, BlaBlaCar, Leboncoin ou encore Uber en sont les marques phares.
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C’est un fait que les Français ont tendance à oublier. L’Hexagone ne s’en est pas sorti si mal pendant la crise. En tout cas, comparé à beaucoup d’autres pays européens. La faillite de Lehman Brothers puis la crise des dettes d’Etats européens en 2012 ont d’abord touché les pays du sud de l’Europe et le Royaume-Uni. Mais si l’économie française a mieux résisté, elle repart aussi moins vite.
Episode 3 – Les impôts
L’imposition des ménages a été allégée jusqu’en 2009 avant d’augmenter lourdement, crise oblige. Mais ce sont les prélèvements sur le capital – financier et immobilier – qui ont le plus augmenté en dix ans.
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La fiscalité des ménages a été modifiée chaque année, voire plusieurs fois par an depuis 2004. Avec notre infographie animée, faites le point sur la situation de cinq ménages types, en 2005 et 2014.
INFOGRAPHIE ANIMÉE Comparez la situation fiscale de cinq ménages entre 2005 et 2014
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Source de tous les fantasmes, l’exil fiscal est toujours aussi difficile à quantifier. Les données, partielles, montrent une forte hausse des départs des contribuables dont le revenu dépasse 300.000 euros depuis 2010.
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En dix ans, le produit des taxes locales a bondi de 46 %. Depuis l’an dernier, les maires n’osent plus toucher à ce levier.
Episode 4 – Les revenus
Depuis la crise, certaines professions ont le vent en poupe. « Les Echos » en ont sélectionné quatre.
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Le patrimoine financier des ménages a légèrement progressé depuis 2007 en dépit de la crise. Mais à présent, ces portefeuilles, concentrés sur des placements sans risque, profitent peu de la reprise qui pointe.
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Les revenus des ménages les plus aisés ont faiblement progressé depuis 2007. Ceux des plus pauvres ont nettement baissé.
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Pendant la crise, les tycoons des nouvelles technologies se sont enrichis plus vite que les propriétaires des vieilles industries françaises.
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En 2015, pour la première fois depuis dix ans, les salaires des jeunes diplômés « ne se dégradent plus », selon la Conférence des grandes écoles.
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Le parcours de quatre entrepreneurs qui ont émergé à Bordeaux, Marseille et dans le Nord.
Episode 5 – Les placements
Depuis dix ans, les Français se sont enrichis en plaçant leur argent dans la pierre. Si Paris a flambé, la province n’est pas toujours en reste.
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Ces placements dits sans risque captent une bonne partie de l’épargne des Français, au détriment en particulier des actions.
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